Image: Wikipedia Laurier Kilt Ecosse (non modifiée) sous licence Creative Commons Auteur: MarieStockholm
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"Uilleann" signifie "coude" en gaélique. Encore une évolution de la traditionnelle cornemuse des guerriers celtes, le Piob Mhor, grande cornemuse de guerre. Le dévellopement de l'instrument, plus doux que son ancêtre, apparaît au XVIIIe siècle. On y reconnait des éléments communs à la "musette" ("Sonnez hautbois, résonnez musettes") et autres cornemuses pastorales, entre-autres le soufflet attaché au bras. Ce soufflet remplit le sac d'air de la cornemuse et celle-ci ne requiert donc pas le souffle des poumons comme la cornemuse écossaise. Les bourdons peuvent aller jusqu'au nombre de 5 et disposent de clés en métal comme un saxophone (apport de la modernité), c'est ce qui permet les sons plus doux qu'on n'a pas dans la cornemuse écossaise. Cette cornemuse se joue exclusivement en posistion assise. La video Youtube ci-contre propose une démonstration de l'instrument à couper le souffle ! Trois notes suffisent à vous propulser immédiatement en Irlande. Son son est inoubliable et contient à lui seul l'âme celte. Il n'y a pas un film, un documentaire qui n'y aura recours pour évoquer l'Irlande. Allez jusqu'au deuxième morceau et on peut dire selon l'adage populaire "qui ne saute pas n'est pas Celte ! En ce qui me concerne tous les poils du corps se hérissent et comme le chantait Gilbert Bécaud " il faudrait avoir deux jambes de bois pour ne pas danser..." Non pas la Polka mais les Ceilidh, danses traditionnelles celtes Ce morceau est interprété par Catherine Ashcroft, irlandaise virtuose autodidacte... et belle comme une Celte ! A écouter sans modération pour une Saint Patrick exceptionnelle !
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Présentation d'un cornemuseur remarquable: que j'adore ! J'ai choisi de le faire figurer ici "en majesté" car le "reel" qu'il interprête est intulé "THE MASON APRON" (Le Tablier de Maçon). Il est pour moi un véritable hymne à cette confrérie, écossaise bien sûr. Un "reel" est un air de danse traditionnelle écossaise ou irlandaise qui s'est beaucoup exporté (diaspora écossaise et irlandaise) notamment aux Etats Unis et au Canada. La structure est toujours la même, elle est ancrée dans nos gênes d'occidentaux et nos ancêtres ont dansé sur des "reel". C'est la musique floklorique la plus populaire.
Scots Wha Hae (en anglais : Scots, Who Have, en gaélique écossais : Brosnachadh Bhruis) est une chanson patriotique écossaise écrite en scot qui a été utilisée comme hymne national officieux de l'Ecosse. Depuis il a été remplacé par Scotland The Brave, puis par Flower of Scotland. Les paroles, dues au poète écossais Robert Burns en date de 1793, commencent par ces mots : « Nous sommes écossais par le sang des Wallace… », et font référence à une harangue qu'aurait pu prononcer Robert Bruce à ses troupes avant la bataille de Bannockburn, qui vit l'écrasante victoire des Écossais sur les Anglaisen 1314. Pour écrire ce chant, Burns s’est basé sur un vieil air patriotique traditionnel écossais « Hey Tuttie Tattie », dont le titre est supposé imiter le son d’une trompette, qui aurait été justement joué par l’armée de Bruce avant la bataille de Bannockburn. Sous l'appellation de Fill up your bumpers high (« remplissez vos coupes à ras bord »), il aurait servi de chant de rassemblement aux Jacobites en 1718. Cet air aurait également été joué par les troupes écossaises accompagnant Jeanne d'Arc entrant dans Orléans après la levée du siège de la ville par les Anglais le 8 mai 1429. Il aurait aussi été joué par la garde écossaise personnelle du roi de France lorsque ce dernier alla se faire sacrer à Reims. De cet air est dérivé un autre air très transparent qui s’intitule « La marche des soldats de Robert Bruce ». A l’écoute, vous entendrez qu’il s’agit en fait du même air, le second en étant une adaptation. La marche des soldats de Robert Bruce est l’hymne des commandos marines français en souvenir de leur formation durant la seconde guerre mondiale par les Ecossais à Achnacarry. Ce village des Highlands et voisin du site de Glencoe où se trouve la réserve naturelle où Highland Titles nous propose d’acheter une terre et de devenir Lord et Lady. En souvenir de cet héritage, les commandos marines français portent le béret vert à l’écossaise, c’est à dire couché à droite avec l’insigne à gauche. On voit à quel point Scots Wha Hae ou La Marche des Soldats de Robert Bruce est omniprésente dans la présence écossaise. Elle accompagnera le contingent écossais au service de Jeanne d’Arc, elle sera l’hymne de la Garde Ecossaise des Rois de France jusqu’à la Révolution, l’hymne des commandos français et plus encore aujourd’hui l’hymne des nationalistes écossais souhaitant l’indépendance. Pour revisiter William Wallace et Robert Bruce, mieux qu’un long discours, revisionner le film Braveheart de Mel Gibson. |
photo Mark Menzies - 18 février 2006 Homage: Braveheart" Freedom " https://www.flickr.com/photos/markybon/105582126/ licence Creative Common |
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"Quand le Chardon d'Ecosse sauva les Lys de France" Chronique historique d'une période-clé de l'Auld Alliance. Ouvrage remarquable de Patrick Gilles le président de l'association "Auld Alliance - le lien franco-écossais" qui nous retrace les fondements et les grands faits de cette alliance si particulière entre les Français et les Ecossais. Nous avons à coeur de suivre les travaux et les manifestations de cette association qui oeuvre à maintenir vivant le souvenir de l'Auld Alliance. En tant que Franc-Comtois et Bourguignon nous avons notre rôle à jouer en mettant en avant un acteur éminent de cette Auld Alliance: l'Amiral Jean de Vienne, né à Dole vers 1325, seigneur de Roulans, de Chevigny-Saint-Sauveur et de Meursault. En 1385, Charles VI envoie en Ecosse l'Amiral Jean de Vienne, avec un contingent de 2000 hommes dont 800 chevaliers, 240 écuyers et 200 arbalétriers, qui va s'illustrer avec l'armée écossaise dans le nord de l'Angleterre. Cependant les relations entre les deux alliés ne sont pas toujours trés faciles, notamment à cause des problèmes de langue et donc de communication. Les Ecossais reprocheront aux Français de prendre un peu trop de liberté sous prétexte de venir leur porter secours. Ils ne payent pas toujours ce qu'ils doivent et sont un peu trop galants avec leurs dames. Le parlement écossais de Robert II légifère sur les conditions d'intervention de ces troupes combinées, interdisant entre autres, le pillage sous peine de mort et définissant la croix de Saint André blanche comme seul signe de reconnaissance. (D'après Patrick Gilles dans l'ouvrage cité). |